Differing accounts are conventionally given of the origins of medical sociology and its parent discipline of sociology. These distinct ‘histories’ are justified on the basis that the sociological founders were uninterested in medicine, mortality and disease. This article challenges these ‘constructions’ of the past, proposing the theorization of health not as a ‘late development of sociology’ but an integral part of its formation. Drawing on a selection of key sociological texts, it is argued that evidence of the founders’ sustained interest (...) in the infirmities of the individual, of mortality, and in medicine, have been expunged from the historical record through processes of ‘canonization’ and ‘medicalization’. (shrink)

This collection of articles illustrates the intimacy between science and literature, pleasure and sense, excess and moderation that Jean Ceard sought to understand and that he instilled in those who collaborated or studied with him.

Introduction -- Cosmopolitanism -- Collective self-defense -- Subsistence wars -- Humanitarian intervention -- Commodified wars -- Asymmetrical wars -- Conclusion.

A modern critique of modernity -- Popular sovereignty and the general will -- Political legitimacy and applied politics -- Morality and education -- Metaphysics and religion -- Economic philosophy -- War and peace -- After Rousseau.

Should governments give special rights to ethnic and cultural minorities? Should rich countries open their borders to economic immigrants or transfer resources to poor countries? When framing and implementing economic and environmental policies, should current generations take into account the interests of future generations? If our political community committed a wrong against another group a hundred years ago, do we owe reparations to current members of that group? These are just some of the pressing questions which are fully explored in (...) this accessible new analysis of justice in the contemporary world. They force us to reconsider the extent of our obligations to our fellow citizens, future generations and foreigners. Justice in a Changing World introduces the moral debates around issues such as immigration, national self-determination, cultural rights and reparations, as well as resource transfers from one generation to the next and from rich to poor countries, through the lenses of liberalism, communitarianism and libertarianism. In so doing, it helps to unravel the complexity of key ethical dilemmas facing us today. The book will be a valuable resource for students of political theory, and will appeal to anyone wishing to reflect on their deepest values and commitments by putting them to the test of practical politics. (shrink)

This book presents a philosophical analysis of the rising interest in the notion of 'noise'. The term 'noise' no longer pertains only to aesthetic judgement, for instance of acoustic or visual 'noise', but also to domains as varied as communication theory, physics and biology. This book investigates if there can be a coherent understanding of 'noise' that is effectively shared among the natural-and human sciences, technology and the arts, revealing 'noise' to be a properly philosophical problem. Drawing the philosophical consequences (...) of `noise' for the theory of knowledge, a philosophical revaluation of C. Shannon and W. Weaver's theory of 'information entropy' here serves as a basis upon which to problematize the common idea that 'noise' can be reduced to notions of error, disorder or disorganization. The wider consequences of this analysis relate the technological and scientific aspect of 'noise' with its cultural and psycho-social aspects. The heart of Malaspina's argument is the contestation of the ground upon which we judge and distinguish noise from information, finally exploring its emancipatory potential. (shrink)

Nous commençons à le voir aujourd'hui : le règne de la technique a dévasté la nature et enfermé l'être humain dans un processus autodestructeur. Mais il ne trouve pas seulement son expression dans des appareils, des usines, des écrans, des réseaux. Il est ancré au plus profond de nous-mêmes, dans notre fascination pour tout ce qui relève de l'efficacité, de la nouveauté, de la rapidité. Mobilisant la notion de chair comme fil conducteur, ce livre explore le rapport de l'homme moderne (...) aux techniques, et montre comment il se fonde sur un imaginaire composé autant de mythes sensibles que d'idées abstraites. Cet imaginaire conduit ainsi nos contemporains à considérer comme un sacrifice le renoncement à la puissance que nous procurent les machines. Pourtant, c'est aussi parce que nous sommes des êtres de chair que le déploiement foudroyant de la puissance technicienne a des effets désorganisateurs, voire déshumanisants. Il est donc vital d'imposer un rythme plus lent et de nouvelles orientations au changement technique. Tâche à laquelle nous sommes bien mal préparés, et dont une des premières conditions est de procéder à une démystification de notre imaginaire technique. (shrink)

Tracer un parcours entre le début du XXe siècle et l'aube du XXIe siècle en compagnie de plusieurs artistes enseignants et de Rudolf Steiner en particulier, tel est l'objectif de cette étude. En mettant en connivence les grandes aventures que représentèrent la construction du Goethéanum près de Bâle à Dornach (1913-1918) et celle du Bauhaus à Weimar, Dessau, Berlin (1919-1933), l'auteur a voulu faire découvrir des territoires nouveaux d'où émergeait une Utopie de mission civilisatrice. Rudolf Steiner, tout comme Kandinsky, Klee (...) ou encore Beuys furent tout à la fois artistes et enseignants. Les témoignages de leurs contemporains permettent de les saisir dans cet instant fugace de la transmission, impalpable et magique à la fois, qui révèle la richesse de leurs êtres. Leur manière de vivre la transmission est imprégnée d'art : c'est un moment créateur dans l'échange. Alors que certains de ces idéaux perdurent d'un point de vue artistique, mais également pédagogique à travers l'existence des écoles Steiner-Waldorf, par exemple, qu'en est-il aujourd'hui de la question de la transmission par l'art? Cette immense liberté conquise par les artistes du XXe siècle ne devrait-elle pas faire valeur d'exemple lorsqu'il s'agit d'interroger son point de vue sur le monde? (shrink)

Les contributions réunies dans ce volume décrivent le bouleversement anthropologique et épistémique provoqué par l'avènement des techniques d'enregistrement et de reproduction du son. Du phonographe et du haut-parleur (1877) au soundscape (1977), cette modernité sonore s'invente au cœur d'un monde vacillant entre guerres, génocides et destruction de la nature, se déployant de façon enchevêtrée dans les champs technique, esthétique et politique. Le son sera désormais l'objet d'une pensée et la matière d'une écriture qui débordent largement le cadre de l'esthétique 410 (...) musicale pour ouvrir à une réflexion sur le social et le politique qui tente de déjouer le pouvoir de séduction du sonore au profit d'une politisation de l'écoute."--Page 4 of cover. (shrink)

Malgré son ambition, la philosophie politique n'est jamais parvenue à prouver qu'il est rationnel (bon, avantageux pour l'individu autant que pour la collectivité) d'être juste. Ce livre entend évoquer les " personnages conceptuels " ou les " figures " théâtrales mises en scène par les philosophes eux-mêmes afin de mettre à l'épreuve leur théorie de la justice : de tels personnages viennent contredire le discours rationnel du philosophe, et souvent l'accuser d'idéalisme. Cette thèse philosophique s'accompagne d'une thèse sur le présent (...) : la théorie politique contemporaine dominante tend depuis les années 1970 à réduire la figure du " mal " politique, en l'assimilant, sous couvert de théorie du choix rationnel, au " passager clandestin ", qui ne contribue pas à la coopération sociale à la mesure de ce qu'il profite. Or un tel choix est pour le moins contestable, dans la mesure où il laisse dans l'ombre des figures plus " extrêmes " du mal politique : le nazi, le criminel de guerre, le terroriste. A cet égard, la philosophie politique moderne, quoique décidément rationaliste, a mieux cerné le risque que fait courir à la philosophie elle-même l'" Insensé " ou le " raisonneur violent ". Face au risque d'irénisme encouru par la théorie politique, sociale et morale contemporaine, dont le monde semble parfois peuplé de " zombies raisonnables ", il nous faut restituer le rôle de l'expérience tragique au coeur de la philosophie politique. (shrink)

This work explains how different theories of causation confront causal overdetermination. Chapters clarify the problem of overdetermination and explore its fundamental aspects. It is argued that a theory of causation can account for our intuitions in overdetermination cases only by accepting that the adequacy of our claims about causation depends on the context in which they are evaluated.The author proposes arguments for causal contextualism and provides insight which is valuable for resolution of the problem. -/- These chapters enable readers to (...) quickly absorb different perspectives on overdetermination and important theories of causation, therefore it is a work that will have a broad appeal. (shrink)

If $G$ is a group with a supersimple theory having a finite $SU$-rank, then the subgroup of $G$ generated by all of its normal nilpotent subgroups is definable and nilpotent. This answers a question asked by Elwes, Jaligot, Macpherson and Ryten. If $H$ is any group with a supersimple theory, then the subgroup of $H$ generated by all of its normal soluble subgroups is definable and soluble.

Le sage antique, par E. Bréhier.--L'idéal chrétien, par H. Delacroix.--L'honnête homme, par D. Parodi.--Le citoyen moderne, par C. Bouglé.

La 4e de couverture indique: "Une synthèse paradoxale s'opère en France, au tournant du XXe siècle, entre les notions de liberté et de convention, de création et d'accord. En partant de la tension critique qui accompagne l'introduction du concept poincaréen de convention en mathématiques et en physique, Cédric Chandelier montre comment se forme un nouveau positivisme. La crise de la conscience née des transformations de la science a le caractère structurel d'un état qui se prolonge à travers la philosophie bachelardienne, (...) et jusqu'à la récente tentative de conciliation entre l'épistémologie historique et la tradition analytique. La thèse défendue est que le positivisme a survécu à sa remise en cause au nom de la liberté. En revenant aux origines du conventionnalisme, l'auteur soutient qu'il est cependant possible de mesurer la dimension cosmique de l'action réflexive de la conscience.". (shrink)